Document Type

Article

Publication Date

10-20-2021

Keywords

Negative appeals

Abstract

The use of negative visual imagery of the poor to conjure feelings of pity, guilt, and empathy (also called “poverty porn”) is premised on an emotional mechanism that is supposed to elicit compassion and giving behavior, and yet the very emotional nature of the response to this kind of negative imagery can have the exact opposite effect by evoking compassion fatigue and psychological numbing. Our study interrogates this puzzle. Leveraging original data from survey experiments, we show that exposure to negative and personalized images of aid recipients in despair actually increases support for foreign development aid. In contrast, descriptive statistical information about global poverty moves people very little, or not at all. Our findings have implications for understanding the role imagery plays in shaping public opinion on foreign aid and for development communication. This study builds a bridge between research on foreign aid and humanitarian communication.

L'utilisation d'une imagerie visuelle négative des pauvres pour faire apparaître des sentiments de pitié, de culpabilité et d'empathie (aussi appelée « pornographie de la misère ») est basée sur un mécanisme émotionnel qui est supposé susciter la compassion et un comportement généreux, et pourtant, la nature très émotionnelle de la réponse à ce type d'imagerie négative peut avoir l'effet exactement inverse en provoquant une fatigue de compassion et un engourdissement psychologique. Notre étude s'interroge sur ce casse-tête. Nous tirons parti de données originales issues d'expériences d'enquête et montrons que l'exposition à des images négatives et personnalisées de bénéficiaires d'aide dans le désespoir accroît en réalité le soutien à l'aide au développement étranger. À l'inverse, les informations statistiques descriptives sur la pauvreté mondiale n’émeuvent que très peu, voire pas du tout, la population. Nos conclusions ont des implications pour la compréhension du rôle que l'imagerie joue dans le façonnement de l'opinion publique sur l'aide internationale et pour la communication du développement. Cette étude établit un pont entre les recherches sur l'aide étrangère et les recherches sur les images en communication humanitaire.

El uso de imágenes visuales negativas de los pobres para evocar sentimientos de lástima, culpa y empatía (también llamado “pornografía de la pobreza”) se basa en un mecanismo emocional que se supone que provoca compasión y generosidad y, sin embargo, la propia naturaleza emocional de la respuesta a este tipo de imágenes negativas puede tener el efecto exactamente opuesto provocando fatiga por compasión e insensibilidad psicológica. Nuestro estudio cuestiona este enigma. Si aprovechamos la información original de los experimentos de encuestas, mostramos que la exposición a imágenes negativas y personalizadas de beneficiarios de ayuda desesperados en realidad aumenta el apoyo a la ayuda exterior para el desarrollo. En contraste, la información estadística descriptiva sobre la pobreza global conmueve muy poco a las personas o no las conmueve en lo absoluto. Nuestros resultados tienen implicaciones para comprender el papel que desempeñan las imágenes en la formación de la opinión pública sobre la ayuda exterior y la comunicación para el desarrollo. Este estudio construye un puente entre la investigación sobre la ayuda exterior y la investigación sobre las imágenes en la comunicación humanitaria.

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This article was published with support from the Open Access Publishing Fund administered through the University of Arkansas Libraries.

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